lundi 29 février 2016

Vous avez dit "bissextile" !?

Le savant Cosinus de Christophe vous explique tout..

Les années bissextiles sont le moyen le plus simple qu’ont trouvé les Romains pour coordonner imparfaitement le calendrier sur la durée de l’année solaire, c’est-à-dire sur l’intervalle de temps pour que le Soleil, vu de la Terre, retourne à la même position en suivant le rythme des saisons (par exemple entre deux équinoxes de printemps ou entre deux solstices d’été).

Une année solaire dure environ 365,25  jours. Pour compenser ces 0,25 jour de différence, on intercale un jour après le 28 février tous les quatre ans.

L’année bissextile, fut introduite par Jules César en 46 avant J.-C. avec la réforme du calendrier julien et reconduite dans le calendrier grégorien, dont on se sert encore, mais avec des règles de calcul plus précises.

Donc :

- Entre - 46 et 1582, lorsque le calendrier julien était en vigueur, une année était bissextile si elle était un multiple de quatre. Ce qui produisait des années bissextiles tous les quatre ans, sans exception.

- En 1582, l’instauration du calendrier grégorien a affiné le calcul des années bissextiles en ajoutant l’exception des années centennales : celles-ci devront être des multiples de 400 pour être bissextiles. Cette règle a été introduite pour supprimer trois années bissextiles tous les 400 ans (1600 est bissextile, 1700, 1800 et 1900 ne le sont pas).

Pourquoi cette modification ? Parce qu’une année solaire dure en réalité 365,2421904 jours. Sans cette règle d’exception, on compterait trop d’années bissextiles, produisant une avance de 3 jours tous les 400 ans.

La mécanique céleste étant complexe, elle ne se plie jamais à la régularité du calendrier humain. L’avance est en réalité de 3,124 jours tous les 400 ans. Pour compenser ces 0,124 jour de différence, il faudra donc supprimer un jour tous les 3 230 ans si l’on souhaite rester synchrone avec la révolution de la Terre autour du Soleil.

On a le temps de voir venir !!!!!

"La bougie du sapeur"...

Journal des années bissextiles, paraissant tous les 4 ans, le 29 février. Le titre est un hommage au " Sapeur Camembert " né lui-même un 29 février ; personnage de Christophe, un des créateurs de la BD moderne.


Achetez "La bougie du Sapeur" !...

À une époque, Jean d'Indy reversait les bénéfices des ventes de son journal à une association de protection des forêts, appréciant l'idée de couper les arbres pour les protéger ensuite avec l'argent recolté.

Depuis 2008, plus sérieux, le journal reverse ses bénéfices à une maison d'accueil dédiée aux enfants autistes, la Maison des Oiseaux, dans l'Indre, fondée par l'association A tire d'aile.

Et vous navet pas tout vu !...

Par ici la monnaie !...

Je serais curieux de connaitre le montant de frais engagés (photocopies, coups
de téléphone, timbres poste, etc, etc ) pour obtenir cette mirobolante retraite !

dimanche 28 février 2016

Ah la vache !!!!!!

Un dernier pour la route !...

Début février j'envoyais ce dessin à l'ami Yvan (Tonton Clic) d'après un gag ancien qu'il m'avait raconté...


Ce matin je découvre dans le Mag d'Aujourd'hui en France ce pavé...


Tu parles d'une coïncidence !... Le gag devenu réalité !!!!... C'est déjà demain !!!

vendredi 26 février 2016

mercredi 17 février 2016

dimanche 14 février 2016

À ma Juju !... et à tous les amoureux !


 .. Et bonne fête à tous ceux qui s'aiment et aiment la vie !...
Contrairement aux terroristes et emmerdeurs de tous poils !


 


 

jeudi 11 février 2016

Faste food !?


Raie.... forme de l'ortogaffe...

On n'a pas fini de se fendre la gueule !!!! Merci les académiciens et merci les amis pour ces moments d'humour !

***

Enfin une grande avancée culturelle et sociale, la réforme de l’orthographe initiée en 1990 sera mise en application à la rentrée scolaire 2016-2017. Les manuels scolaires sont déjà prêts.

Abîme perdra son chapeau, le nénuphar (à paupières) perdra son ph, l’imbécillité ne volera plus que d’une seule « aile » et « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours » s’écrira en un seul mot.

Ouf ! Fini les galères épistolaires pour tenter d’écrire sans faute ma langue natale. Je vais enfin pouvoir me fondre incognito dans la masse des semi-analphabètes sans que quiconque ne puisse m’en faire le reproche.

Wesh, z’y va lé boufons, boloss ! j’vé enfain pouvoire vivre avek mon temp...

Zut ! J’y pense soudain, cette réforme est incomplète !

L’orthographe d’un mot provient de son étymologie, de laquelle découle son sens. Il faudra donc revoir le sens des mots dont on a modifié l’orthographe...

Exemple : prenons le mot « analphabète » cité plus haut. Il est issu des deux premières lettres grecques « alpha », « beta » précédées du préfixe privatif « an », d’où son sens originel : « qui ne connaît pas les lettres » et donc, ne peut ni lire ni écrire.

Mais si on doit l’écrire « analfabète » voilà qui change tout. Il faut revoir son étymologie et son sens.

Je propose donc : Mot composé de l’ancien françois :

                                 Anal : qui a rapport à l’anus.
                                 Fa : quatrième note de la gamme.
                                 Bête : personne un peu sotte.

Le nouveau sens en découle naturellement : 

                                 Analfabète = crétin qui fait de la musique avec son cul. 

Ah ! Je me sens mûr ( ?), mur ( ?), mure ( ?) (enfin, comme vous voudrez) pour postuler à l’académie française.

Arthur Luberlu (4 février 2016)

***



vendredi 5 février 2016

L'addicté de Pivot...

Un ancien dessin de plus de dix ans qui n'a pas pris une ride !
Après la monnaie unique, l’Union Européenne va se doter d’une langue unique, à savoir… le français.

Trois langues étaient en compétition : le français (parlé dans le plus grand nombre de pays de l’Union), l’allemand (parlé par le plus grand nombre d’habitants de l’Union) et l’anglais (langue internationale par excellence).

L’anglais a vite été éliminé, pour deux raisons : il aurait été le cheval de Troie économique des États-Unis et les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit du couple franco-allemand à cause de leur réticence légendaire à s’impliquer dans la construction européenne.

Le choix a fait l’objet d’un compromis, les Allemands ayant obtenu que l’orthographe du français, particulièrement délicate à maîtriser soit réformée, dans le cadre d’un plan de cinq ans, afin d’aboutir à l’eurofrançais.

1. La première année, les sons actuellement distribués entre "s", "z", "c" "k" et "q" seront répartis entre "z" et "k", ze ki permettra 2 zupprimer beaukoup 2 la konfuzion aktuelle.

2. La deuzième année, on remplazera le "ph" par "f", ze ki aura pour effet de rakourzir un mot komme ‘fotograf’ 2 kelke vingt pour zent. Et le "ch" par "§" zan §anger la prononziation.

3. La troizième année, des modifikazions plus draztikes seront pozzibles, notamment ne plus redoubler les lettres ki l’étaient ; touz ont auzi admis le prinzip de la zuprezion des ‘e’ et letr muet ; inzi ke konprimé  dé zon pouvan ze rakourzir : zourz éternel de konfuzion an efé, tou kom lé otr letr muet.

4. La katrièm ané, lé jan zeron devenu rézeptif a dé §an§eman majeur, tel ke ramplazé ‘g’, zoi par ‘ch’, – avek le ‘j’ – zoi par ‘k’, zelon lé ka, ze ki zimplifira davanta§ l’ékritur 2 touz.

5. Duran la zinkièm ané, le ‘p’ zera ranblazé par le ‘b’ ; le ‘d’ par le ‘t’ et le ‘v’ zera lui ozi abantoné – o brofi tu ‘f’, éfitaman – on kagnera inzi bluzieur douch zur no klafié.

1 foi ze blan te zink an a§efé, lortokraf zera tefenu lo§ik, é lé jan bouron ze konbrantr et komuniké.