jeudi 11 février 2016

Raie.... forme de l'ortogaffe...

On n'a pas fini de se fendre la gueule !!!! Merci les académiciens et merci les amis pour ces moments d'humour !

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Enfin une grande avancée culturelle et sociale, la réforme de l’orthographe initiée en 1990 sera mise en application à la rentrée scolaire 2016-2017. Les manuels scolaires sont déjà prêts.

Abîme perdra son chapeau, le nénuphar (à paupières) perdra son ph, l’imbécillité ne volera plus que d’une seule « aile » et « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours » s’écrira en un seul mot.

Ouf ! Fini les galères épistolaires pour tenter d’écrire sans faute ma langue natale. Je vais enfin pouvoir me fondre incognito dans la masse des semi-analphabètes sans que quiconque ne puisse m’en faire le reproche.

Wesh, z’y va lé boufons, boloss ! j’vé enfain pouvoire vivre avek mon temp...

Zut ! J’y pense soudain, cette réforme est incomplète !

L’orthographe d’un mot provient de son étymologie, de laquelle découle son sens. Il faudra donc revoir le sens des mots dont on a modifié l’orthographe...

Exemple : prenons le mot « analphabète » cité plus haut. Il est issu des deux premières lettres grecques « alpha », « beta » précédées du préfixe privatif « an », d’où son sens originel : « qui ne connaît pas les lettres » et donc, ne peut ni lire ni écrire.

Mais si on doit l’écrire « analfabète » voilà qui change tout. Il faut revoir son étymologie et son sens.

Je propose donc : Mot composé de l’ancien françois :

                                 Anal : qui a rapport à l’anus.
                                 Fa : quatrième note de la gamme.
                                 Bête : personne un peu sotte.

Le nouveau sens en découle naturellement : 

                                 Analfabète = crétin qui fait de la musique avec son cul. 

Ah ! Je me sens mûr ( ?), mur ( ?), mure ( ?) (enfin, comme vous voudrez) pour postuler à l’académie française.

Arthur Luberlu (4 février 2016)

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